En 2026, le Grime renoue avec la comédie. Et ce monument du théâtre de boulevard
a fait mouche plusieurs fois. Traduit de l’anglais et adapté par Christian CLAVIER (Le
Splendid, les Visiteurs) et Jean-Marie POIRÉ (réalisateur, scénariste et producteur),
cette pièce est un tourbillon incessant de blagues, quiproquos, jeux de mots et
situations cocasses. Cette histoire ne laisse aucune place à l’ennui et propose une
vision et renouvelle ce qu’il y a de plus drôle au théâtre. Le Grime se réjouit de vous
proposer une histoire folle, à pleurer de rire et qui fera la part belle à l’humour et la
détente.
Tout vaudeville est un drame à l’envers. Ces sont des gens qui se rencontrent alors
qu’ils ne devraient jamais se rencontrer. Les personnages se trouvent généralement
dans des situations illicites, imprévues ou inattendues. Ils sont dos au mur. Ils ont
alors recours au mensonge et à la mauvaise foi. A partir de là, ils se battent comme
des poissons dans un filet. Dès qu’ils croient en être sortis, il arrive un autre élément
qui les fait retomber d’encore plus haut. Ray Cooney est un très bon constructeur de
vaudeville. Dans « Panique au Plazza », la situation est complètement enfermée dans
un seul décor. Comme il y a quelque chose à cacher, toute personne qui va entrer va
être forcément en trop.

Résumé de la pièce
Philippe Coïc, un ministre important du gouvernement d’Alain Juppé, s’est arrangé, dans le plus
grand secret, pour passer la nuit au Plazza avec Ségolène Benamou, la chargée de
communication du leader de l’opposition, Lionel Jospin. Leur rendez-vous ferait scandale s’il venait à
s’ébruiter, d’autant que Philippe est censé se trouver au même moment à l’Assemblée
Nationale pour soutenir le Premier ministre.
La soirée est à peine commencée qu’un accident déplorable contrarie le rendez-vous
galant : un cadavre ! Ne pouvant contacter la police, ils appellent à la rescousse
l’attaché parlementaire de Coïc : Jean-Louis Bonnot, un vieux garçon qui vit chez sa
mère. Il servira de bouc-émissaire dans cette histoire en essayant de gérer Mme Coïc,
l’infirmière de sa mère, les plans scabreux du ministre ou les allers et venues du
personnel un peu trop curieux de l’hôtel. Se succèderont pendant 2 heures une suite
de catastrophes aux multiples répercussions comiques.